Pétition
Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit.
Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, Article 19
Toute personne a droit à la liberté d'expression. Ce droit comprend la liberté d'opinion et la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu'il puisse y avoir ingérence d'autorités publiques et sans considération de frontières.
Charte des Droits Fondamentaux, Article 11
Nous, citoyens pour la défense des droits et des libertés - Projet Justice Gonçalo Amaral, en accord avec les principes consacrés par l'Article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, de même que par l'Article 11 de la Charte des Droits Fondamentaux, déclarons par la présente, notre indignation devant l'attaque qui a été perpétrée contre le droit à la liberté d'expression du citoyen Gonçalo de Sousa Amaral qui a vu la censure s'abattre non seulement sur un livre, mais aussi sur toute expression orale ou écrite de la thèse qu'il défend.
En effet, la récente décision d'interdire, plus que la vente du livre, le raisonnement entier qui le sous-tend - un raisonnement qui a été exprimé et étayé au cœur même d'un processus d'enquête criminelle -, constitue, à nos yeux, un précédent grave et inquiétant.
Cette attaque est aggravée par le fait que la thèse défendue par Gonçalo Amaral est le reflet rigoureux des faits d'une enquête qui n'est plus soumise à la loi portugaise du secret judiciaire, et a été largement mise à la disposition du public.
La liberté d'expression, exercée de façon responsable, est un droit inaliénable pour tout citoyen européen, et nous ne pouvons accepter, sans protester, de voir cette valeur attaquée.
En conséquence de quoi, en vertu de l'Article 44 de la Charte des Droits Fondamentaux de l'Union Européenne, nous adressons cette pétition à la Cour Européenne des Droits de l'Homme, pour lui demander de protéger les droits constitutionnels du Citoyen Gonçalo Amaral, devant ce cas flagrant d'atteinte au droit universel et inaliénable à la Liberté d'Expression.
Pour signer : epetition.net, click here to sign-
Nous, citoyens pour la défense des droits et des libertés - Projet Justice Gonçalo Amaral, en accord avec les principes consacrés par l'Article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, de même que par l'Article 11 de la Charte des Droits Fondamentaux, déclarons par la présente, notre indignation devant l'attaque qui a été perpétrée contre le droit à la liberté d'expression du citoyen Gonçalo de Sousa Amaral qui a vu la censure s'abattre non seulement sur un livre, mais aussi sur toute expression orale ou écrite de la thèse qu'il défend.
En effet, la récente décision d'interdire, plus que la vente du livre, le raisonnement entier qui le sous-tend - un raisonnement qui a été exprimé et étayé au cœur même d'un processus d'enquête criminelle -, constitue, à nos yeux, un précédent grave et inquiétant.
Cette attaque est aggravée par le fait que la thèse défendue par Gonçalo Amaral est le reflet rigoureux des faits d'une enquête qui n'est plus soumise à la loi portugaise du secret judiciaire, et a été largement mise à la disposition du public.
La liberté d'expression, exercée de façon responsable, est un droit inaliénable pour tout citoyen européen, et nous ne pouvons accepter, sans protester, de voir cette valeur attaquée.
En conséquence de quoi, en vertu de l'Article 44 de la Charte des Droits Fondamentaux de l'Union Européenne, nous adressons cette pétition à la Cour Européenne des Droits de l'Homme, pour lui demander de protéger les droits constitutionnels du Citoyen Gonçalo Amaral, devant ce cas flagrant d'atteinte au droit universel et inaliénable à la Liberté d'Expression.
Pour signer : epetition.net, click here to sign-
Manifeste
Le 9 Septembre 2009, le Portugal a pris connaissance, par l'intermédiaire
des médias, d’un fait grave dans ce pays qui a tant lutté pour la démocratie: un acte de censure à l’encontre d’un livre.
Le livre "Maddie: L’enquête interdite» a fait l'objet d'une mesure préventive qui visait non seulement la suspension de la vente du livre et du DVD inspiré par celui-ci, mais aussi toute et toute divulgation de la thèse véhiculée par l'auteur, l'ex-commissaire Gonçalo Amaral.
La censure touche non seulement l’œuvre écrite, mais aussi toute expression d'une opinion fondée sur une enquête criminelle, d'une conclusion rationnelle, responsable et adulte.
Toutefois, cette mesure préventive n'était que la partie émergée de l’iceberg. Dans l'action principale à laquelle elle se réfère, les parents de Madeleine ont demandé une compensation pour dommages de 1,2 millions d’euros - une somme astronomique et disproportionnée, tant légalement qu’éthiquement.
Une deuxième mesure préventive a permis la saisie des biens et revenus de Gonçalo Amaral, entravant ainsi sa capacité de réponse en termes économiques, puisque les frais de justice du procès sont indexés sur la somme demandée dans l'action principale. Par conséquent, GA s'est retrouvé sans droit d'exprimer son opinion et asphyxié économiquement, alors qu'il a, aux dépens de sa vie familiale, uniquement et exclusivement cherché à obtenir la réouverture du processus, afin que puisse être conclue une enquête dont beaucoup de gens pensent qu’elle n’a pas été menée à la hauteur de ce qu'on y a investi.
Gonçalo Amaral est privé du libre usage de sa parole, mais nous, citoyens du monde, nous pouvons parler pour lui.
Nous pouvons parler et nous pouvons agir.
Agir pour la défense de la liberté d'expression, droit constitutionnel que nous considérons inaliénable, surtout lorsqu'il est exercé de manière responsable et réfléchie.
Agir pour soutenir celui qui se voit privé de moyens pour se défendre légalement, à la suite de manœuvres délibérées visant sa ruine, personnelle et professionnelle.
Agir parce qu’aujourd’hui le bâillonné est l'ex-commissaire Amaral, mais demain pourrait être n'importe lequel d'entre nous.
Ce projet cherche l'action et le soutien pour celui qui cherche la Justice. Les citoyens qui commencent ce mouvement, s’associent d’une façon libre, indépendante et apolitique, unis dans la défense de la liberté d'expression et le respect mutuel.
Notre première action est le lancement d’une pétition, d'autres initiatives vont suivre. Pour l'exercice d'une citoyenneté libre, ferme et responsable, nous n’allons pas nous taire.
Rejoignez-nous!
Le livre "Maddie: L’enquête interdite» a fait l'objet d'une mesure préventive qui visait non seulement la suspension de la vente du livre et du DVD inspiré par celui-ci, mais aussi toute et toute divulgation de la thèse véhiculée par l'auteur, l'ex-commissaire Gonçalo Amaral.
La censure touche non seulement l’œuvre écrite, mais aussi toute expression d'une opinion fondée sur une enquête criminelle, d'une conclusion rationnelle, responsable et adulte.
Toutefois, cette mesure préventive n'était que la partie émergée de l’iceberg. Dans l'action principale à laquelle elle se réfère, les parents de Madeleine ont demandé une compensation pour dommages de 1,2 millions d’euros - une somme astronomique et disproportionnée, tant légalement qu’éthiquement.
Une deuxième mesure préventive a permis la saisie des biens et revenus de Gonçalo Amaral, entravant ainsi sa capacité de réponse en termes économiques, puisque les frais de justice du procès sont indexés sur la somme demandée dans l'action principale. Par conséquent, GA s'est retrouvé sans droit d'exprimer son opinion et asphyxié économiquement, alors qu'il a, aux dépens de sa vie familiale, uniquement et exclusivement cherché à obtenir la réouverture du processus, afin que puisse être conclue une enquête dont beaucoup de gens pensent qu’elle n’a pas été menée à la hauteur de ce qu'on y a investi.
Gonçalo Amaral est privé du libre usage de sa parole, mais nous, citoyens du monde, nous pouvons parler pour lui.
Nous pouvons parler et nous pouvons agir.
Agir pour la défense de la liberté d'expression, droit constitutionnel que nous considérons inaliénable, surtout lorsqu'il est exercé de manière responsable et réfléchie.
Agir pour soutenir celui qui se voit privé de moyens pour se défendre légalement, à la suite de manœuvres délibérées visant sa ruine, personnelle et professionnelle.
Agir parce qu’aujourd’hui le bâillonné est l'ex-commissaire Amaral, mais demain pourrait être n'importe lequel d'entre nous.
Ce projet cherche l'action et le soutien pour celui qui cherche la Justice. Les citoyens qui commencent ce mouvement, s’associent d’une façon libre, indépendante et apolitique, unis dans la défense de la liberté d'expression et le respect mutuel.
Notre première action est le lancement d’une pétition, d'autres initiatives vont suivre. Pour l'exercice d'une citoyenneté libre, ferme et responsable, nous n’allons pas nous taire.
Rejoignez-nous!