Baby-sitter
Baby-Listening (voir "Surveillance des enfants")
Bac (à déchets) roulant
Beauté
Bêtise vs irresponsabilité
BIA (Behavioural Investigative Adviser)
Biais cognitif en général
Biais de confirmation
Biais d'intentionnalité
Biais du monde juste
Biais de l'auto-licence morale
BK
Boniment (et escamotage)
Boutique en ligne (Madeleine Online Store)
Boutique en ligne (Madeleine Online Store)
Baby-sitter
Au
début de mai 2007, à Praia da Luz, Madeleine, l'aînée, fonctionnait comme une
babysitter pour les deux petits jumeaux avec qui on l'avait laissée
seule, tous trois étant abandonnés à une chance aveugle pour leur sécurité.
Les
MC ont dit ne pas avoir voulu que leurs enfants se réveillent et voient une
étrangère dans l'appartement. Eut-ce été pire que se réveiller et ne voir personne du tout ? Les baby sitters étaient les nannies
qui s'occupaient des enfants à la crèche, donc des visages devenus
familiers. Pourquoi auraient-ils vu les voir dans la journée, mais pas la nuit ?
Ensuite les MC ont rejeté la crèche de nuit parce que leurs enfants, dotés d'une routine très stricte, étaient
habitués à aller au lit à une certaine heure.
Peut-on comparer un dîner au fond du jardin d'où l'on peut entendre un enfant pleurer, éventuellement à travers un
moniteur, et être auprès de lui dans les secondes suivantes, et un dîner dans un restaurant d'où on ne peut rien voir ni entendre ?
Bac (à déchets) roulant
Les experts découvrent avec surprise
que, alors que l'on recherchait activement l'enfant disparue, le camion
des résidus solides avait vidé les bacs roulants comme toutes les nuits
(sauf le dimanche). Selon le professeur Barclay, c'est une omission
majeure compte tenu du fait que cet objet est une sérieuse cachette potentielle, sinon pour un corps du moins
pour les vêtements de l'enfant, par exemple.
– Quoi faire avec le corps d'une
enfant d'à peine 4 ans ? demande-t-il
– Vous pouvez l'emmener quelque part
en voiture, mais vous risquez qu'une opération "stop" vous
attrape avec un corps. Ou vous pouvez vous en défaire localement,
dans un container pour résidus solides, un camion l'emportera, ni vu
ni connu et jamais on ne le retrouvera.
Les bacs roulants ont été examinés par
la PJ, mais trois jours après et sans chiens. Il semble que des
policiers soient allés à la décharge du Barlavento demander si on
avait noté quelque chose d'anormal. Il ne semble pas qu'ils soient
allés à la station de transfert.
Idéalement, et il semble que ce soit
le prototocole au RU, la police interdit l'accès à tous les bacs roulants de la localité jusqu'à la fin de la fouille par une
équipe spécialisée.
À PdL, en tout cas le nuit du 3 mai, tous cherchaient une enfant vivante.
Sauf Kate MC. Elle raconte dans Madeleine que l'idée lui est
venue de sa fille dans un grand bac roulant. L'idée
s'est même tellement imposée qu'elle implora Dieu, tandis
qu'elle soulevait le couvercle du bac, de faire que Madeleine n'y soit pas. Ou bien Dieu l'a exaucée ou bien, compte tenu de
l'heure, le camion de ramassage était déjà passé et le bac était vide. Kate se garde de dire ce qu'elle vit et ne vit
pas. Mais on peut parier qu'elle fut soulagée, sans toutefois savoir bien pourquoi, car elle n'inspecta
aucun autre des 80 bacs de PDL. Aurait-ce pu être utile,
supplique exaucée ou non ?
Beauté
Il est
indubitable que la beauté physique est un atout sans prix. Le simple
fait d'être beau est un facteur de succès dans l'existence, on vous
écoute plus, vous respecte plus, vous vient en aide avec meilleure
grâce, on est plus indulgent aussi. Les autres vous prêtent
davantage de qualités désirables.
Le simple fait d'être physiquement attrayant vous rend plus susceptible d'être aidé, moins susceptible d'être puni, vous donne l'apparence d'être plus intelligent, plus compétent socialement, mieux adapté et doté de toutes sortes de qualités souhaitables. Un visage attrayant semble familier, cognition et affect interagissent
Le simple fait d'être physiquement attrayant vous rend plus susceptible d'être aidé, moins susceptible d'être puni, vous donne l'apparence d'être plus intelligent, plus compétent socialement, mieux adapté et doté de toutes sortes de qualités souhaitables. Un visage attrayant semble familier, cognition et affect interagissent
Bêtise vs Irresponsabilité
Les MC ont fait une concession à la vindicte du public en qualifiant de "bêtise" le fait d'avoir laissé trois petits enfants tout seuls dans un environnement non familier ouvert à tous les vents. Kate MC se flatte d'être sûre
que les gens vont apprendre quelque chose grâce à leur bêtise, si l'on tient à l'appeler comme ça.
Une bêtise, c'est étourdiment ne pas éloigner des petites mains les manches des casseroles sur le feu ou ne pas fermer la barrière d'un escalier casse-gueule, etc. Laisser des enfants seuls dans un appartement dûment fermé à clef pendant un temps limité n'est pas une bêtise. Pour que c'en soit une, il faudrait avoir oublié de fermer la fenêtre, de verrouiller la porte d'entrée et la porte-fenêtre qui donne sur une véranda dangereuse, veiller à tout ce à quoi les parents imaginent tout le temps comme pouvant blesser leurs enfants. En un mot les MC n'ont pas fait une bêtise, ils en ont fait beaucoup, beaucoup trop. Peut-on encore parler de bêtise ? Quand parlera-t-on d'irresponsabilité parentale ?
Tous les parents font des bêtises, mais il y a une différence entre une bêtise et l'indifférence irréfléchie pour la sûreté, la sécurité et le bonheur des enfants. Ce que certains voient comme une bêtise est vue par d'autres comme une décision délibérée, prise en dépit de dangers manifestes et d'une détresse suggérée par les divers épisodes de pleurs des enfants dont il y a témoignage.
BIA (Behavioural Investigative Adviser) Voir aussi Profiling
L'idée erronée la plus courante à propos du profilage est que les profileurs ou conseillers d'enquête comportementale, comme l'ACPO (Association of Chief Police Officers) les désignent, font des prédictions ou des hypothèses sur la personnalité d'un délinquant.
L'objectif principal de tout BIA professionnel est de soutenir le processus d'enquête et de prise de décision en fournissant une perspective différente basée sur une science comportementale solide. Le rapport des BIA n'est pas destiné à résoudre des énigmes, ni censé le faire. Une autre idée fausse (probablement due aux séries télévisées) est que le profilage est une activité scientifique.
Charles Peirce a décrit quatre façons générales par lesquelles nous acquérons des croyances et des connaissances sur le monde. Il y a d'abord la méthode de la ténacité où les gens tiennent fermement à leurs croyances sur le comportement humain simplement parce qu'ils ont toujours cru et reconnu qu'elles étaient vraies et justes, même face à des preuves contradictoires. Cette méthode peut également se fonder sur l'intuition. On parle de persistance des croyances, un parti pris courant parmi les profileurs et les enquêteurs de la police. Dans un contexte d'enquête, les effets de cette persistance se font sentir souvent au cours d'une enquête, car les enquêteurs génèrent des sortes de narrations afin de donner un sens aux informations recueillies. Une fois développée, la persistance des croyances est très difficile à modifier. Cela conduit souvent à un biais de confirmation où les enquêteurs recherchent et accordent plus de poids aux preuves confirmant leurs vues initiales et ignorent ou accordent moins de poids aux preuves qui n'étaient pas leur hypothèse initiale.
La deuxième façon de développer les croyances et les connaissances est la méthode de l'autorité. Une chose est vraie parce que des individus et des institutions détenant l'autorité le proclament. La méthode d'autorité est pertinente pour le profilage lorsque les enquêteurs accordent trop de poids au rapport préparé par un profileur sans tenir compte des possibilités concurrentes.
La méthode a priori ou le bon sens est un troisième moyen d'acquérir des connaissances. Lorsque nous utilisons cette méthode, nous disons que nos connaissances et nos croyances sont correctes car elles obéissent à la raison et à la déduction logique. Ce n'est pas une mauvaise chose en soi, mais elle ne conduit pas nécessairement au véritable prédateur.
La quatrième façon d’acquérir des connaissances passe par la méthode scientifique, qui consiste à tester des énoncés ou des ensembles d’énoncés par le biais d’une enquête et d’une étude systématiques. La science nous apprend qu'il y a peu de certitudes dans le monde, seulement des probabilités. Sur la base de la recherche empirique et de l'investigation systématiques les affirmations à propos d'événements et de phénomènes doivent être révisées, reconstruites ou rejetées. Dans La Logique de la Découverte Scientifique, Karl Popper soutient qu'une déclaration véritablement scientifique est non seulement capable d'être vérifiée ou démontrée comme correcte provisoirement, mais est également réfutable ou démontrée comme incorrecte. En fait, Popper fait valoir qu'un des critères d'une déclaration scientifique est sa vulnérabilité à être réfutée par une expérience commune ou spéciale. Une déclaration véritablement scientifique risque constamment de se révéler défectueuse dans la prise en compte des observations et de l'expérience. Le rapport d'un profileur ne doit pas être ambigu, on doit pouvoir le vérifier ou le réfuter.
L'idée erronée la plus courante à propos du profilage est que les profileurs ou conseillers d'enquête comportementale, comme l'ACPO (Association of Chief Police Officers) les désignent, font des prédictions ou des hypothèses sur la personnalité d'un délinquant.
L'objectif principal de tout BIA professionnel est de soutenir le processus d'enquête et de prise de décision en fournissant une perspective différente basée sur une science comportementale solide. Le rapport des BIA n'est pas destiné à résoudre des énigmes, ni censé le faire. Une autre idée fausse (probablement due aux séries télévisées) est que le profilage est une activité scientifique.
Charles Peirce a décrit quatre façons générales par lesquelles nous acquérons des croyances et des connaissances sur le monde. Il y a d'abord la méthode de la ténacité où les gens tiennent fermement à leurs croyances sur le comportement humain simplement parce qu'ils ont toujours cru et reconnu qu'elles étaient vraies et justes, même face à des preuves contradictoires. Cette méthode peut également se fonder sur l'intuition. On parle de persistance des croyances, un parti pris courant parmi les profileurs et les enquêteurs de la police. Dans un contexte d'enquête, les effets de cette persistance se font sentir souvent au cours d'une enquête, car les enquêteurs génèrent des sortes de narrations afin de donner un sens aux informations recueillies. Une fois développée, la persistance des croyances est très difficile à modifier. Cela conduit souvent à un biais de confirmation où les enquêteurs recherchent et accordent plus de poids aux preuves confirmant leurs vues initiales et ignorent ou accordent moins de poids aux preuves qui n'étaient pas leur hypothèse initiale.
La deuxième façon de développer les croyances et les connaissances est la méthode de l'autorité. Une chose est vraie parce que des individus et des institutions détenant l'autorité le proclament. La méthode d'autorité est pertinente pour le profilage lorsque les enquêteurs accordent trop de poids au rapport préparé par un profileur sans tenir compte des possibilités concurrentes.
La méthode a priori ou le bon sens est un troisième moyen d'acquérir des connaissances. Lorsque nous utilisons cette méthode, nous disons que nos connaissances et nos croyances sont correctes car elles obéissent à la raison et à la déduction logique. Ce n'est pas une mauvaise chose en soi, mais elle ne conduit pas nécessairement au véritable prédateur.
La quatrième façon d’acquérir des connaissances passe par la méthode scientifique, qui consiste à tester des énoncés ou des ensembles d’énoncés par le biais d’une enquête et d’une étude systématiques. La science nous apprend qu'il y a peu de certitudes dans le monde, seulement des probabilités. Sur la base de la recherche empirique et de l'investigation systématiques les affirmations à propos d'événements et de phénomènes doivent être révisées, reconstruites ou rejetées. Dans La Logique de la Découverte Scientifique, Karl Popper soutient qu'une déclaration véritablement scientifique est non seulement capable d'être vérifiée ou démontrée comme correcte provisoirement, mais est également réfutable ou démontrée comme incorrecte. En fait, Popper fait valoir qu'un des critères d'une déclaration scientifique est sa vulnérabilité à être réfutée par une expérience commune ou spéciale. Une déclaration véritablement scientifique risque constamment de se révéler défectueuse dans la prise en compte des observations et de l'expérience. Le rapport d'un profileur ne doit pas être ambigu, on doit pouvoir le vérifier ou le réfuter.
Biais cognitif en général
Un biais cognitif est une erreur dans la prise de décision et/ou le comportement adopté face à une situation donnée résultant d'une faille ou d'une faiblesse dans le traitement des informations disponibles.
L'étude des biais cognitifs fait l'objet de nombreux travaux en psychologie cognitive, en psychologie sociale et plus généralement dans les sciences cognitives. Le terme biais fait référence au fait que l'erreur ainsi commise présente un caractère relativement systématique dont les déterminants sont à rechercher dans les mécanismes mis en jeu dans le traitement cognitif appliqué à la situation.
Les
travaux en psychologie ont identifié de nombreux biais cognitifs
propres à l'esprit humain à travers de multiples domaines :
perception, statistiques, logique, causalité, interactions sociales,
etc. Ces biais cognitifs ne sont généralement pas conscients. Leur caractérisation est importante aussi bien dans les domaines judiciaire que scientifique. Par exemple, ils impliquent d'analyser avec soin les témoignages avant de conclure à leur véracité.
On observe une tendance générale, dans certaines situations, à tirer des
conclusions erronées fondées sur des facteurs cognitifs plutôt que
sur des preuves. Il se produit une sorte de court-circuit.
Dissonance cognitive — réinterpréter une situation pour éliminer les contradictions
Illusion des séries — percevoir à tort des coincidences dans des données au hasard
Biais culturel — biais lié au fait d'appartenir à un type de culture donné.
Dissonance cognitive — réinterpréter une situation pour éliminer les contradictions
Illusion des séries — percevoir à tort des coincidences dans des données au hasard
Biais culturel — biais lié au fait d'appartenir à un type de culture donné.
Biais linguistique — ou hypothèse Sapir-Whorf selon laquelle les caractéristiques d'une langue influent sur la cognition de ceux qui la parlent
Les
émotions perturbent le processus cognitif, l'exposant à
certains biais.
L'individu
n'étant pas isolé dans ses décisions, la psychologie sociale
(phénomènes de groupe et de foule) apporte aussi un éclairage. Le
biais cognitif est, selon les cas, exclusivement dû à l'individu,
ou lié à la pression sociale sur cet individu. Certaines
techniques de persuasion, propagande et manipulation mentale
cherchent à exploiter ce travers.
La notion de biais cognitifs a été introduite par Amos Tversky et Daniel Kahneman en 1972. Par exemple, l'heuristique de disponibilité, lorsque la facilité avec laquelle une chose vient à l'esprit est utilisée pour indiquer la fréquence (ou la date) à laquelle elle a été rencontrée.
Une classe distincte de biais affecte la mémoire[3], comme le biais de cohérence (se souvenir de ses attitudes et comportements passés comme étant plus proches de ses attitudes actuelles). Certains biais reflètent la motivation d'un sujet[4], par exemple
le désir d'avoir une image positive de soi conduisant à un biais égocentrique[5] et l'évitement d'une dissonance cognitive désagréable
le fait d'accorder un poids excessif à un aspect peu important mais saillant du problème (par exemple, l'ancrage).
de nombreux biais sont intéressés ou autodirigés
Le parti pris égoïste est la tendance à revendiquer plus de responsabilités pour les succès que pour les échecs. Il peut également se manifester par une tendance des gens à évaluer des informations ambiguës d'une manière qui est bénéfique pour leurs intérêts.
le désir d'avoir une image positive de soi conduisant à un biais égocentrique[5] et l'évitement d'une dissonance cognitive désagréable
le fait d'accorder un poids excessif à un aspect peu important mais saillant du problème (par exemple, l'ancrage).
de nombreux biais sont intéressés ou autodirigés
Le parti pris égoïste est la tendance à revendiquer plus de responsabilités pour les succès que pour les échecs. Il peut également se manifester par une tendance des gens à évaluer des informations ambiguës d'une manière qui est bénéfique pour leurs intérêts.
Biais acteur-observateur - tendance des explications des comportements des autres individus à surestimer l'influence de leur personnalité et à sous-estimer l'influence de leur situation (voir aussi erreur fondamentale d'attribution). Toutefois, ce biais est associé à la tendance inverse pour le moi, en ce sens que les explications de nos propres comportements mettent trop l'accent sur l'influence de notre situation et sous-estiment l'influence de notre propre personnalité. (Biais social)
Biais de confirmation
Le biais cognitif de confirmation d'hypothèse consiste à privilégier les informations confirmant des idées préconçues ou des hypothèses (sans prendre en compte leur véracité) ou à accorder moins de poids aux hypothèses et informations les mettant en cause.
Ce biais est lié à l'effet de primauté irrationnelle (accorder plus d'importance aux premières informations rencontrées) et l'illusion de corrélation (établir abusivement un lien entre deux événements ou situations).
Les biais de confirmation contribuent à l'excès de confiance dans les croyances personnelles et peuvent les maintenir voire renforcer face à des arguments contraires. Ils peuvent donc contribuer à la prise de décisions désastreuses.
On a tendance à interpréter tous les actes comme intentionnels par défaut. Cette interprétation initiale peut être infirmée ou inhibée par des informations supplémentaires, mais, selon ce biais, toute action est jugée intentionnelle jusqu'à preuve du contraire. Lorsque nous avons moins de possibilités d'inhiber l'interprétation intentionnelle initiale par défaut, nous avons tendance à activer l'intention dans les situations où les interprétations intentionnelles sont les plus probables.
L'hypothèse du monde juste correspond à la croyance, parfois inconsciente, que les bonnes choses arrivent aux bonnes personnes et que les mauvaises choses arrivent aux mauvaises personnes. Cette croyance est parfois utilisée comme explication, et parfois comme synonyme, du biais d'attribution du blâme de la victime, qui correspond à la tendance à blâmer les victimes pour leur propre malheur. On récolte ce qu'on a semé. La religion est la base de cette hypothèse qui façonne la vision du monde qui nous entoure. Mais ce biais est une arme à double tranchant, car lorsque la justice ne peut être rétablie, blâmer la victime, au lieu de lui prêter main-forte, pourrait devenir la meilleure stratégie pour maintenir la croyance en un monde juste, pierre angulaire de la représentation du monde.
Les conséquences de nos actions ne se contrebalancent pas, autrement dit le fait de commettre une "bonne" action n'empêche pas qu'une "mauvaise" action commise reste mauvaise. Ce biais a une dimension sociale et une dimension individuelle. La société est impliquée dans l'établissement des normes qui déterminent si nos actions sont acceptables ou non, et nous recourons ensuite à ces normes pour établir nos valeurs personnelles. Le biais résulte donc d'un désir d'apparaître comme une bonne personne, à la fois pour soi-même et aux yeux des autres, même lorsque certaines de nos actions semblent prouver le contraire.
Brian Kennedy (rien à
voir avec l'oncle de Kate MC), milliardaire qui a fait fortune
avec le double vitrage, s'est pris de passion pour les MC, ou de
compassion pour Kate MC et a non seulement investi une partie de ses
biens dans la recherche de MMC, mais s'y est lui-même physiquement
investi.
Pourquoi avoir choisi une
telle cause ? Était-ce une forte conviction de leur innocence propre
à soulever des montagnes ? Était-ce le bonheur anticipé de pouvoir
ramener à une mère éplorée l'être qui lui était le plus cher ?
On a suggéré qu'il
s'était mis à spéculer sur une fenêtre qui s'ouvrirait toute
seule, sans garder d'empreintes digitales, mais c'était pour rire,
bien sûr.
Un
élément que l’image ne peut rendre pleinement, mais qui occupe
une place prédominante dans la pratique de l’escamotage : c’est
bien sûr la parole. En magie, on appelle « boniment » ce langage
particulier que Robert- Houdin a décrit avec précision : « Ce mot,
tiré du vocabulaire des anciens escamoteurs, n’a pas d’équivalent
dans la langue française. Comment, en effet, exprimer ce que l’on
dit en exécutant un tour ? Ce n’est pas un discours, encore moins
un sermon, une narration, une description. »
Cette
parole joue toutefois un rôle important dans la chorégraphie de
l’attention pratiquée par le magicien, et il semble que son
utilité ne se limite pas à la nécessité de capter l’attention
pour mieux la diriger, voire de détourner l’attention pour
dissimuler d’autres gestes. Au-delà, le boniment constitue, selon
Robert-Houdin, « la fable destinée à donner à chaque tour
d’escamotage l’apparence de la vérité".
Boutique en ligne ( Madeleine Online Store)
Le fait de vendre des objets à l'effigie de Madeleine surprend, même si les profits vont à Madeleine's Fund. Que vend cette boutique en ligne ? Des packs "vacances" comprenant posters, étiquettes, auto-collants. De petits gilets de "haute qualité" avec, imprimés, une photo de Madeleine de chaque côté ainsi que "ne m'oubliez pas" devant et l'adresse du site officiel derrière. Mêmes motifs pour les habits dits "de campagne", t-shirts "de grande qualité", dans toutes les tailles. Des bracelets de poignet solides jaunes et verts avec, imprimée, l'adresse du site "findmadeleine" pour parer toute nécessité.
Fin mars 2010, toutefois, tous ces produits sont épuisés, sauf les bracelets.