Sobre o arquivamento do caso Maddie
Henrique Monteiro
Escrevi-o,
disse-o na televisão e mantenho que, caso se provasse que o casal era
culpado, eu perderia completamente a confiança na condição humana.
Pois
bem, felizmente não perdi essa confiança, mas passei, infelizmente, a
desconfiar muito mais dos nossos métodos de investigação.
O que me
é dado entender é que a nossa polícia não investiga: faz conjecturas. O
desplante com que um ex-polícia dizia qualquer coisa como 'não foi
provado o crime, mas também não foi provado o rapto', mostra como certas
pessoas na PJ se sentem mais magistrados, mesmo juízes, do que
investigadores. E, para que não se pense que há corporativismo, o mesmo
digo - sem qualquer hesitação - de certos jornalistas, para quem a
verdade é o que lhe diz uma fonte da polícia, ainda que o bom senso
contrarie a lógica dessa pretensa verdade.
A nossa polícia de
investigação tinha os olhos do mundo sobre ela. O que fez foi
desastroso. Transformou em arguido - com a arrogância própria de quem
sabe que arguido é um termo esquivo - os pais de Maddie e,
simultaneamente, enviou sub-repticiamente para a opinião pública sinais
de uma conjectura que foram dando como se estivesse provada: que a
menina tinha morrido e que os pais tinham ocultado o cadáver.
Poucos
jornais (orgulho-me de o Expresso ter sido um deles) escaparam desta
lógica. E, passados estes 14 meses, a mesma gente que alimentou um mito,
acusou sem provas um casal a quem a filha lhe desaparecera e deu do
nosso país uma imagem terceiro-mundista, não pede desculpa.
Ao contrário, desculpa-se.
Desculpa-se
com poderes ocultos no processo, com o Governo inglês, com o que mais
vier. É gente mesquinha, pequena, sem qualquer grandeza.
Alguns
jornais chegam ao ponto de parecer ter esperança que o casal seja
acusado de "exposição ao abandono", como se quem sopra essa hipótese não
soubesse que jamais se poderá provar o dolo, ou seja a intenção, por
parte do casal em abandonar a filha, requisito indispensável para tal
acusação.
Enfim, um desastre total, o 'caso Maddie', apesar de
toda a gente conhecer os riscos desta investigação. E, o pior, é que
ninguém será responsabilizado por esta enormidade.
MST ou le dénigrement comme moyen de sortir du rang
l'imposture du journalisme ignare
Maddie não repousa em paz - Miguel Sousa Tavares - Expresso - 21.07.2008
l'imposture du journalisme ignare
Une affaire aux
répercussions extra-ordinaires et une couverture médiaque qui a
débordé rapidement les frontières.
Était-ce raisonnable de
juger de la compétence et du savoir-faire de la PJ sous les
holofotes des médias ?
Était-ce légitime que
Miguel Sousa Tavares (21 juillet 2008, Maddie nao repousa em paz,
Expresso) tout en admettant qu'il y a eu et y aura toujours des
enquêtes criminelles sans solution, considère que le classement de
l'affaire pour manque de piste est une derrota de la police.
Au lieu de se demander pourquoi le MP a dû se résoudre à classer
l'affaire, MST évalue l'échec à l'aune d'un investissement,
totalement inédit au Portugal, en policiers, moyens, argent, temps
et collaborations. Faute de résoudre l'affaire, poursuit-il, la PJ
a failli à faire la preuve de sa compétence technique. MST
reconnaît que l'enquête n'était pas facile, mais pointe le
non-isolement de la scène de crime garantissant la préservation
de tous les indices possibles, sans remarquer que la police ne
fut appelée que 40 minutes après ce qui, selon les parents, ne
pouvait être qu'un enlèvement. MST a eu l'impression, dès les
premiers jours, que la PJ n'avait pas de stratégie pour aborder une
telle affaire et avait accepté des recherches aléatoires au gré du
volontarisme de la GNR ou de la population, avait pris une éternité
à investiguer les voies de fuite possibles des ravisseurs vers
l'étranger par voie maritime ou terrestre, avait pris le premier
interprète venu, RM, qui s'était révélé suspect et seulement
beaucoup plus tard, avec la collaboration de la police scientifique
britannique, avait recouru au "vieux style efficace de Sherlock
Holmes". .
Mais le pire vint plus
tard. Quel fut ce "pire" ? MST n'y alla pas par 4
chemins, il partit du principe inébranlable que Madeleine avait été
enlevée et accusa la police d'avoir élaboré une thèse sans
fondement, celle de l'implication des parents, faute d'avoir réussi
à mettre la main sur l'enfant ou sur son corps ou sur la piste des
ravisseurs. MST ici se servit de la disparition d'une fillette, Joana
où la police avait décrété sans grands éléments de preuve, que
la mère et son frère avaient tué la petite et s'étaient
débarrassés de son corps. Joana et Madeleine avaient en commun
d'avoir disparu en Algarve et d'avoir suscité une enquête
criminelle coordonnée par le même inspecteur-chef, Gonçalo Amaral.
Joana, 9 ans, n'avait pas disparu de son lit, mais n'était pas
revenue d'une course nocturne. Joana vivait dans une maison pauvre
où, selon les voisins, elle était une sorte de Cendrillon, devant
s'occuper de ses frères et sœurs, tous de pères différents.
L'oncle et la mère avaient avoué, mais la confession de la seconde
ayant été obtenue sans présence d'avocat, MST la mettait d'autant
plus en doute qu'il lui semblait clair que la police, au mépris des
situations si opposées des deux fillettes et jugeant avoir affaire à
une répétition de la même histoire, avait projeté ses conclusions
de la première affaire à la seconde. Comme il n'était évidemment
pas plausible de suspecter les MC de ce qu'avaient avoué les
Cipriano, vente de l'enfant ou assassinat de témoin gênant, MST
suggéra que la police avait mis au
point une hypothèse plus suave. L'un ou les deux auraient
agressé leur fille, causant involontairement sa mort, suggestion
totalement absente du dossier qui envisage seulement une mort
accidentelle. Ensuite, face au drame, ils auraient d'un commun accord
fait disparaître le cadavre et déclaré qu'elle avait disparu,
enlevée un prédateur.
Cette thèse d'agression
sans intention de donner la mort dont, faute d'éléments de
preuve, la PJ s'abstint prudemment fut "recuisinée" par
MST afin de lui ôter toute vraisemblance, la ridiculiser et lui
faire un sort pendable : un couple d'étrangers venu pour la
première fois (inexact) au Portugal passer des vacances dans une
petite localité intensément animé par les résidents et les
touristes (inexact) aurait, au cours d'un dîner avec 7 amis sur
l'esplanade d'un restaurant visible par tout un chacun, trouvé le
moyen d'aller jusqu'à la chambre où dormait leur fille avec ses
frère et sœur, de sortir son corps et de le faire disparaître
avant de revenir dîner comme si de rien n'était. Tout cela pendant
un laps de temps d'une demi-heure à une heure, sans que personne ne
s'aperçoive de rien et avec tellement de succès qu'eux, qui ne
connaissaient ni le lieu ni les environs, réussirent tromper les
recherches de centaines de villageois et de la GNR pendant plusieurs
jours dans un rayon de 50 km. Ce
tableau peint par MST sans aucun rapport avec la réalité
des rapports de police et qualifié d'absurde par son auteur, qui ne croit pas si bien dire, est le
motif de se gausser des enquêteurs et d'une direction nationale de
la PJ inepte qui les a laissés s'enferrer de la sorte.
MST n'arrête pas là une
description brossée à l'envi pour mieux s'ébaubiller. Selon lui la
PJ est spécialiste des fuites d'informations et d'opinions
vers les médias chaque fois qu'elle ne parvient pas à résoudre
une affaire médiatisée, en suggérant qu'elle sait très bien ce
qui s'est passé, mais que des obstacles puissants (ici
diplomatiques) l'empêchent de le révéler. Les hommes de
mains de la PJ dans la presse (journalistes, ex-policiers et autres
"spécialistes") commencèrent alors à alimenter une
campagne sale contre les MC ; il était très bizarre qu'elle ne
pleure pas, qu'ils avaient des habitudes sexuelles devassos, qu'il
fallait se méfier de leurs compagnons de voyage, qu'elle s'était
plainte que Madeleine était une enfant difficile, etc. (on
voit que MST ne respecte pas la chronologie). Le terrain
préparé, on put asséner le coup final : la constitution des MC
comme arguidos, ce qui pour l'opinion publique nationale et
internationale signifiait que la police portugaise les soupçonnait
d'implication dans la mort de leur fille et le recel de son cadavre.
Ensuite et comme de
coutume, poursuivit MST, il fallut bien chercher des éléments de
preuve où appuyer cette thèse, opposé de toute enquête sérieuse.
Il rapport que les amis furent interrogés pendant des heures dans
l'espoir que l'un craque (totalement faux). Et MST de donner raison
au Times, empoisonné par ses élucubrations, qui s'étonne que la
police portugaise continue à s'accrocher à des méthodes d'enquête
qui consistent essentiellement à faire s'auto-incriminer les
suspects à travers ou les écoutes téléphoniques ou les aveux,
spontanés ou non, de ceux-ci. Les écoutes furent demandées trop
tard et refusées par le juge..
Et de justifier le départ
des MC, qui en avaient marre d'être interrogés par une police
uniquement préoccupée à parvenir à les incriminer comme assassins
de leur propre fille au lieu de chercher ses ravisseurs. Selon
MST, en raison de ce départ la police resta sans savoir quoi
faire. Les trucs vieux et indolents n'ayant rien donné,
elle se trouvait démunie.
Maddie não repousa em paz - Miguel Sousa Tavares - Expresso - 21.07.2008
Quando
o caso Maddie começou, eu escrevi que iria ser o maior e o mais
decisivo teste feito à capacidade da Polícia Judiciária. Não era essa,
aliás, uma opinião difícil de subscrever: desde o início, logo desde o
dia primeiro, que se percebeu que o caso iria atingir uma repercussão
muito para lá daquilo a que estávamos habituados e uma cobertura
mediática que rapidamente extravasaria fronteiras. Exigia-se que, sob a
luz de uns holofotes diferentes, a PJ fosse capaz de dar mostras de
competência e "savoir-faire", na forma como iria gerir a investigação.
Pois
bem. Ao que consta, segunda-feira próxima, o procurador-geral da
República vai anunciar que o caso será arquivado, sem nenhuma conclusão e
na sequência do relatório da PJ em que a Polícia reconhece que está no
mesmo ponto em que estava no dia primeiro, há mais de um ano: sem
possibilidade de apresentar nenhuma versão consistente para o
desaparecimento de Maddie. Mesmo aceitando que, como diz Pinto Monteiro,
sempre houve e haverá casos por resolver no domínio da investigação
criminal, uma investigação de um crime que acaba arquivada por falta de
pistas é e será sempre uma derrota para a Polícia. Mas, neste caso, a
derrota é bem maior, porque proporcional ao investimento feito - em
homens, meios, dinheiro, tempo e colaboração de todos - de que não há
memória alguma entre nós.
A PJ, dêem-se as voltas que se derem,
falhou, pois, o primeiro dos objectivos, que era o de demonstrar a sua
competência técnica, desvendando o caso. Admito que não seria fácil, mas
falhou e começou a falhar logo desde o princípio, quando não tratou de
isolar o local do crime, garantindo a preservação de todos os possíveis
indícios. Desde os primeiros dias, fiquei com a impressão de que a PJ
não tinha nenhuma estratégia pensada, antes ou durante, para lidar com
um caso semelhante: aceitou buscas aleatórias ao sabor do voluntarismo
da GNR ou dos populares, demorou uma eternidade a investigar possíveis
fugas dos raptores para o estrangeiro por via marítima ou terrestre,
aceitou o primeiro intérprete voluntário que se lhe apresentou (Robert
Murat, depois transformado em arguido), e só muito mais tarde e com a
colaboração da Polícia Científica inglesa, é que começou a preocupar-se
com algum trabalho ao velho e eficaz estilo Sherlock Holmes. Mas já era
tarde.
O pior, porém, veio depois. Sem conseguir encontrar Maddie
ou o seu corpo, sem nenhuma pista sobre possíveis raptores e dados
alguns sobre o rapto, a PJ resolveu investir tudo numa tese própria e
sem nenhuma sustentação que o permitisse: a de que eram os próprios pais
que estavam implicados no desaparecimento de Maddie. Os mesmos polícias
que haviam investigado o desaparecimento de Joana, também no Algarve, e
que haviam concluído que fora a própria mãe, Leonor Cipriano, que
matara a filha e escondera o corpo, avançaram para o caso Maddie com o
à-vontade de quem achava que a história se repetira. Isso deveria desde
logo ter alertado a direcção nacional da PJ, até por não poder ignorar
que nunca foi encontrado o corpo de Joana nem provas irrefutáveis de que
a mãe a matara - excepto a 'confissão' da própria, arrancada nas
instalações da PJ de Faro, a altas horas da noite, sem advogado nem
magistrado presente e em circunstâncias tais que os interrogadores que
lhe arrancaram a confissão estão agora a ser julgados por crime de
agressões. Não podendo, por razões à vista, sustentar a tese de que os
McCann teriam vendido a filha ou organizado o seu rapto; não se
atrevendo a sugerir que a teriam, pura e simplesmente, assassinado,
sugeriram então uma hipótese mais suave: eles teriam agredido a filha,
ambos ou apenas um deles, causando-lhe morte involuntária. Depois,
confrontados com o drama, teriam, de comum acordo, feito desaparecer o
cadáver de Maddie e declarado-a desaparecida e raptada por estranhos.
A
tese era, em si mesma, verdadeiramente inverosímil. Um casal de
estrangeiros que nunca viera a Portugal, a passar férias numa pequena
aldeia com intenso movimento de pessoas e turistas, teria, durante um
jantar com sete amigos num restaurante à vista de todos, arranjado
maneira de ir ao quarto onde a filha dormia com os irmãos, retirar o seu
corpo, dar-lhe sumiço e retomar o jantar, como se nada fosse. Tudo isto
feito durante um período de meia hora a uma hora, sem ninguém reparar e
com tamanho sucesso que eles, que nem conheciam o terreno ou as suas
imediações, conseguiram iludir as buscas de centenas de populares e GNR,
feitas dias fio num raio de cinquenta quilómetros. Era preciso
acreditar neste absurdo e, todavia, os investigadores acreditaram e a
direcção nacional da PJ, pelos vistos, também.
E seguiu-se aquilo
em que a PJ é especialista, sempre que não consegue deslindar um caso
mediático: começar a soprar informações e opiniões para a imprensa,
sugerindo que sabe muito bem o que se passou, mas que fortes obstáculos
(neste caso, diplomáticos), a impedem ainda de o poder dizer. Os homens
de mão da PJ na imprensa - jornalistas, ex-polícias e outros
'especialistas' - começaram então a alimentar a campanha suja contra os
McCann: que era muito estranho que ela não chorasse, que o casal tinha
hábitos sexuais devassos, que os amigos eram todos de desconfiar, que
ela se teria queixado de que Maddie era uma criança difícil, etc. e tal.
Preparado o terreno, chegou-se então ao golpe final: a constituição dos
McCann como arguidos - o que, para o grosso da opinião pública,
nacional e internacional, significou apenas que a Polícia portuguesa os
tinha como suspeitos da morte e da ocultação do cadáver da filha.
Depois,
como também é hábito da casa, começaram a procurar-se provas para
sustentar a tese - o caminho inverso de qualquer investigação séria. Os
McCann e os amigos passaram a ser interrogados horas a fio, na esperança
de que algum deles se 'descaísse' com aquilo que os investigadores
queriam ouvir. Como escreveu o 'Times', com grande espanto, a Polícia
portuguesa continua agarrada a métodos de investigação que consistem
essencialmente na auto-incriminação dos que toma por suspeitos: ou
através das escutas telefónicas ou da confissão, espontânea ou não
tanto, dos próprios. Como explicou um 'especialista' na RTP, quando os
suspeitos não estão disponíveis para continuarem a ser interrogados "ad
nauseam", a Polícia fica sem 'meios investigatórios'. E assim, quando os
McCann se foram embora para casa, fartos de estarem ali sempre à mão e
de ver a polícia unicamente preocupada em conseguir incriminá-los como
assassinos da própria filha, em lugar de procurar os seus raptores, a PJ
ficou sem saber o que fazer. Os velhos e preguiçosos métodos não tinham
resultado e não havia outros que ela conhecesse. Mais de um ano depois,
vai-se levantar a infame suspeição sobre um casal que teve o azar de
perder a filha em Portugal e sobre um inglês que teve o azar de ser
vizinho do aldeamento e ter levantado suspeitas a uma jornalista.
Arquive-se.
Não, não se arquive. Tem de haver responsáveis e eles
não se podem esconder atrás de livros destinados a prolongar ainda mais a
calúnia e a violência sobre inocentes. E tem de haver responsáveis
entre os jornalistas e os editores que se prestaram levianamente a
aderir e propagandear uma tese que a polícia lhes vendeu e que lhes
serviu para vender mais jornais. Não, não se arquive. Já basta de
arquivamentos.
Será inteiramente legal, isso não se
discute. Mas é um incrível desprezo pelos direitos individuais. O
relatório da PJ sobre o caso Maddie não deixa dúvidas - Robert Murat foi
feito arguido, e assim se mantém há 13 meses, por... coisa nenhuma. Por
absolutamente coisa nenhuma!
Uma jornalista inglesa achou Murat
suspeito e a Polícia Judiciária investigou-o. Revirou-lhe a casa, o
jardim, vasculhou-lhe o computador, a vida, os amigos. Nada encontrou.
Mas também nada disse, em nome do sacrossanto 'segredo de Justiça'.
Afinal,
que Justiça é esta que permite ter um homem nas bocas do mundo,
suspeito, olhado de lado, perdendo oportunidades e negócios, sem que
contra ele exista, como a própria PJ revela, o mínimo indício? Sem que
ele estivesse relacionado, ainda que minimamente, com a criança
desaparecida?
E que Justiça é esta que deixa correr - nos jornais,
nas TV, por todo o lado -, que os pais poderiam ser os culpados da
morte da criança sem que contra eles tivesse o menor indício concreto?
O
caso Maddie é uma vergonha para a Justiça portuguesa. É preciso que
dele se retirem, e em toda a extensão, as lições possíveis. Sobre o modo
de actuação da polícia; sobre a ligeireza com que se constituem
arguidos; sobre o segredo de Justiça.
Para que a iniquidade de um segredo não volte a sobrepor-se à necessária Justiça.