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"Grâce à la liberté dans les communications, des groupes d’hommes de même nature pourront se réunir et fonder des communautés. Les nations seront dépassées" - Friedrich Nietzsche (Fragments posthumes XIII-883)

13 - SEP 13 - Témoins (pour l'accusation) - Jour 2

 

Jour 2 - 13.09.2011


Témoin 01 : David Trickey  (10h)

Il est psychologue. Il a été engagé par les parents de Madeleine au sujet des jumeaux. Il s'est rendu à PdL pour les rencontrer, puis a eu quelques conversations au téléphone avec les McCann, mais seulement deux rencontres (sans les jumeaux).

Le témoignage tel qu'il s'est déroulé...

1) L'avocate de la famille McCann, Isabel Duarte, est la première à interroger le témoin.

ID remarque qu'il s'agit ici des effets, sur les jumeaux, du livre d'Amaral et du documentaire. Qu'avez-vous à dire, d'un point de vue professionnel ?
DT dit qu'il est spécialiste des traumatismes chez l'enfant. Il a travaillé avec dix familles dans des affaires d'enlèvement. (Il a vu les jumeaux quelques semaines après la disparition de Madeleine. Ils lui demandaient où elle était. Il a aidé à répondre à cette question. Selon lui, il est fondamental pour un enfant de croire que le monde est sûr et sécurisé. Grâce à leur âge, les jumeaux ont été protégés du livre.
Il a deux préoccupations : 1) tout ce qui touche les parents aura un impact sur les enfants et 2) les jumeaux auront de plus en plus accès aux livres, etc. Il ajoute qu'il est facile de surveiller de jeunes enfants mais pas des adolescents. Il craint que lorsque les jumeaux finiront par lire le livre d'Amaral, ils remettront en question leurs parents. Cela pourrait avoir un impact énorme sur eux.
Il craint que les jumeaux croient que le livre a empêché de retrouver Madeleine, une croyance qui pourrait les conduire au désespoir. Dans toutes les autres affaires sur lesquelles il a travaillé, les enfants voulaient savoir si tout avait été fait.
Il s'inquiète également du fait que les amis des jumelles aient accès au livre d'Amaral. Les enfants s'en sortent mieux s'ils bénéficient d'un soutien social et si les familles de leurs amis soutiennent également leurs parents. En ce qui concerne les questions, ils peuvent répondre que personne ne sait ce qui s'est passé, mais que se passera-t-il si quelqu'un vient dire que l'on sait ce qui est arrivé à Madeleine ? ...et se réfère au livre ? Parce que c'est un livre, il a une crédibilité supplémentaire (note : il voulait probablement dire "autorité"). Dans une telle situation, il serait donc très difficile pour les jumeaux de nier ce que dit le livre. 
 
ID - Que font les parents au quotidien ?
DT dit qu'ils se préoccupent des enfants et surtout de l'avenir.

ID - Les parents sont-ils soucieux d'éloigner les jumeaux du livre, etc.
DT dit qu'il y a eu des occasions où ils ont dû contrôler l'accès à Internet.

ID - Pourquoi avez-vous dit que le livre était crédible ?
DT dit qu'il est beaucoup plus difficile, surtout pour les enfants, de rejeter un livre écrit par un officier de police qui exprime ses idées.

ID - Quels sont les effets sur les enfants ?
DT dit qu'il y a une différence entre l'impact d'un livre et l'impact d'articles et de nouvelles. Il s'inquiète parce que le livre ne suggère pas mais conclut.

ID - Quelles sont les préoccupations de cette famille en particulier ?
DT dit qu'il est difficile de répondre. Les jumeaux se sont très bien débrouillés jusqu'à présent parce que leurs parents ont réussi à les protéger. Il s'inquiète cependant de l'avenir, lorsque les jumeaux deviendront indépendants. Certains impacts sont inévitables. Il est difficile de prédire lequel. Il pense que le livre laisse le sentiment que le monde n'est pas sûr et que les parents sont en quelque sorte dangereux. S'ils découvrent que le livre a nui à la recherche de Madeleine, ils seront en colère ou déprimés.

2) Questions des avocats de la défense

L'avocat de la TVI est un substitut, il n'a pas de questions à poser.

a) l'avocat Valentim de Carvalho (production/distribution de DVD)

VC - Avez-vous eu accès au livre par le biais d'Internet ?
DT répond par l'affirmative.

VC - Vous avez donc également eu accès aux commentaires sur le livre par le biais d'Internet ?
DT répond par l'affirmative.

VC - Le rapport d'enquête a été diffusé dans les médias, traduit en anglais et mis en ligne. Cela vous inquiète-t-il ?
DT dit que tout ce qui porte atteinte à la confiance des enfants l'inquiète.

VC - Êtes-vous préoccupé par les transcriptions qui se trouvent sur Internet ?
DT dit qu'il ne sait pas de quoi il s'agit et qu'il ne peut pas répondre.

VC - Et si les faits sont similaires à ce que dit le rapport d'enquête ?
DT dit que le livre est une déclaration claire qui présente une conclusion unique.

VC - L'hypothèse de la mort est-elle la seule chose qui vous préoccupe ?
DT répond que non. Le problème est l'implication des parents.

VC demande la permission de lire un extrait du livre.

 Les résultats que mon équipe et moi-mêmes sommes parvenus sont les suivants :  
1. La mineure MMC est morte dans l'appartement 5A de l'Ocean Club de Vila da Luz, dans la nuit du 3 mai 2007. 
2. Il y a eu simulation d'enlèvement.
3. Kate Healy et Gerald McCann sont suspects d'implication dans la dissimulation du cadavre de leur fille. 
4. Une mort pourrait avoir été causée par un accident mortel ;
5. Il existe des indices de négligence dans la garde et la sécurité des enfants.

DT affirme que l'idée que les parents ne sont pas en mesure d'assurer la sécurité des enfants est terrifiante pour ces derniers. Il y a ensuite la question de la simulation de l'enlèvement par les parents. Le problème est qu'il ne s'agit pas d'une suggestion mais d'une conclusion.

VC demande maintenant la lecture de la conclusion du rapport d'enquête daté du 10 septembre 2007, qui se trouve également sur Internet.

Isabel Duarte s'oppose à cette lecture, mais le juge passe outre, affirmant qu'elle se trouve dans les dossiers qui ont été communiqués (Vol X, p. 2587-2602).

 "De tout ce qui a été exposé il résulte que : 
A) La mineure MMC est morte dans l'appartement 5A de l'Ocean Club de Praia da Luz la nuit du 3 mai 2007.  
B) Il y a eu une simulation d'enlèvement.  
C) De façon à rendre impossible la mort de la mineure avant 22h, une situation de ronde de nuit des enfants MC pendant qu'ils dormaient a été inventée. 
D) Kate McCann et Gerald McCann sont impliqués dans la dissimulation du cadavre de leur fille Madeleine McCann.  
E) À l'heure actuelle, il semble ne pas y avoir de fortes indications que la mort du mineur ne soit pas due à un accident mortel.
F) Compte tenu de ce qui a été mis au jour, tout indique que les McCann, en guise d'autodéfense, ne veuillent pas remettre le cadavre de manière immédiate et volontaire, et qu'il existe une forte probabilité que le cadavre ait été enlevé du lieu de dépôt initial. Cette situation est susceptible de soulever des questions quant aux circonstances dans lesquelles s'est produite la mort de la mineure. 

DT dit que son souci est que le livre soit plus accessible et plus facile à lire.


b) L'avocate de Guerra & Paz

GP se fait confirmer que DT n'a vu les jumeaux qu'une seule fois en PDL, quelques semaines après la disparition de Madeleine. - Qu'en est-il de la mémoire d'un enfant de 2 ans ? L'enfant s'en souviendra-t-il ?
DT répond que l'âge des jumeaux à l'époque correspondait à la période où la mémoire d'un enfant se développe.

GP - Qu'en est-il des rencontres avec les McCann ?
DT dit que la première réunion (en fait sa deuxième intervention) a été demandée pour soutenir les jumeaux.

GP - Les jumeaux se sont-ils montrés préoccupés par le fait d'avoir été laissés seuls pendant leur sommeil ?
DT dit qu'il n'est pas au courant.

L'avocate explique que c'est la raison pour laquelle elle a posé la question de la mémoire.

GP - En ce qui concerne la question de la sécurité (puisque les parents sont censés protéger), est-il possible que le fait qu'ils aient été laissés seuls ait provoqué un certain traumatisme ?
DT marque une pause, puis dit qu'il n'a aucune preuve de cela.

GP - Votre intervention était-elle uniquement liée à l'enlèvement ?
DT dit que son travail consistait à minimiser le traumatisme et l'impact de l'enlèvement.

GP - Votre intervention concernait-elle l'enlèvement ou la disparition ?
DT dit qu'il a parlé de la disparition : où est Madeleine ? Nous ne le savons pas.

GP - A quel âge les jumeaux sont-ils allés à l'école ?
DT ne sait pas.

GP - Avez-vous parlé de la question de l'Internet avec les parents ?
DT dit qu'il sait que récemment ils ont dû interdire aux jumeaux de chercher des informations sur le web.

GP - Afin de s'assurer que tout a été fait pour retrouver Madeleine, n'essaieront-ils pas de chercher des informations sur Internet ?
DT dit que ce qui le préoccupe, c'est que le livre est si facile d'accès.

GP - Ne devrions-nous pas nous attendre à ce que, tôt ou tard, les jumeaux lisent ce qui se trouve sur Internet ?
DT répond que c'est "possible".

GP - A quel âge les parents doivent-ils parler du livre ?
DT dit qu'ils devront le faire avant que les jumeaux ne le découvrent par eux-mêmes. Les parents savent mieux que quiconque quand ils devront en parler.

GP - Avec les explications des parents, le livre va-t-il provoquer un traumatisme chez les jumeaux ?
DT répond qu'il est très difficile de le dire. Son travail consiste à réduire ce risque.

GP - Et s'ils ont l'impression que les parents cachent le livre ?
DT marque une pause, puis dit qu'il est difficile de le découvrir au bon moment.

GP - Quelle est l'option qui causera le moins de dommages aux jumeaux ? S'ils ne trouvent pas le bon moment, n'est-ce pas plus grave ?
DT fait une pause, puis dit que c'est une question difficile.

GP - Il est même de notoriété publique dans les médias que dans les cas de disparitions d'enfants, il y a une forte probabilité d'enlèvement par un parent. Qu'est-ce qui cause le plus de dommages psychologiques, l'absence de parents pour aider, l'accès à l'internet sans que les parents en aient parlé auparavant ou l'accès à l'internet après avoir parlé avec les parents ?
DT dit que la connaissance réduit le risque, mais ne le supprime pas.


c) L'avocat de GA, Santos Oliveira 

SO observe que le travail de DT est avec les parents et qu'il n'a pas vu les jumeaux depuis longtemps. Les jumeaux n'ont-ils aucune idée de ce que contient le livre ?
DT répond qu'il ne sait pas. Comme ils sont jeunes, il est facile de les protéger.

SO - Donc, jusqu'à présent, ils n'étaient pas au courant du livre ?
DT n'est pas au courant.

SO - Savent-ils que leurs parents étaient des arguidos ?
DT ne le sait pas. Ils (les McCanns et DT) n'ont jamais parlé de cela.

SO - Savent-ils qu'un livre a été interdit puis autorisé à nouveau ?
DT ne le sait pas.

SO - Vos préoccupations sont-elles des projections ?
DT répond par l'affirmative.

SO - Avec votre expérience, est-il possible de réduire l'effet (du livre) ?
DT marque une pause, puis dit que l'impact est moindre entre 20 et 30 ans, mais qu'il augmente entre 8 et 18 ans.

SO commence à demander pourquoi les enfants étaient seuls... mais la juge rejette la question en disant qu'elle est hors sujet.

 

La juge (Maria Emília de Melo e Castro) demande maintenant

MC - Quel âge ont les jumeaux ?
DT répond qu'ils ont 8 ans. 





Avocat, il a rencontré pour la première fois les McCann en tant que conseiller adjoint à leur retour du Portugal, début septembre 2007.

Le témoignage tel qu'il s'est déroulé..

La juge, Maria Emília de Melo e Castro, lui demande quel type de services il a fourni aux McCann.
AM répond qu'il a aidé les McCann dans l'enquête criminelle, qu'il a servi d'intermédiaire avec leurs avocats portugais et qu'il les a aidés dans leurs relations avec les médias.

La juge demande si sa connaissance de l'affaire est personnelle ou si elle provient des médias et si, dans le premier cas, il y a des restrictions sur ce qu'il peut dire, s'il y a une clause de confidentialité.
AM répond qu'il ne peut pas répéter ce qui s'est passé lorsqu'il travaillait avec les McCann, mais qu'il peut parler librement des médias.

La juge lui rappelle qu'au Portugal, les avocats ne peuvent pas parler de détails spécifiques tant qu'une procédure est en cours et que toute information acquise dans le cadre de leur activité professionnelle doit rester confidentielle.
AM répond que ce n'est pas le cas au Royaume-Uni.

La juge lui demande s'il y a quelque chose qui l'empêche de parler
AM répond qu'il est inscrit en tant qu'avocat au Royaume-Uni et que la seule loi applicable en matière de secret est liée à son statut.

La juge demande si, du point de vue du droit anglais, il pense que quelque chose l'empêche de parler.
AM répond que rien ne l'en empêche, sauf si cela concerne ses activités de conseil. Par exemple, ses réunions avec les médias ne sont soumises à aucune loi sur le secret.

La juge conclut en demandant à AM d'informer la cour s'il ne peut pas répondre à une question particulière, si cela viole un secret professionnel.  Elle ajoute qu'elle ne mentionne cette question que parce qu'elle veut qu'il se sente à l'aise et qu'il ne soit pas contraint de répondre à l'une ou l'autre des questions.
 

1) L'avocate des McCann, Isabel Duarte, est la première à interroger le témoin.

ID - Avez-vous prévenu les McCann de la réaction au livre ?
AM répond par la négative. Il ajoute qu'il est spécialisé dans la défense pénale des victimes et la gestion des médias.

ID - Etes-vous conscient de l'impact que la publication du livre (d'Amaral) a eu au Royaume-Uni ?
AM répond par l'affirmative.

ID - Le traitement public de l'affaire (médias, commentaires, etc.) a-t-il augmenté ou diminué après la publication du livre ?
AM dit qu'il a augmenté, y compris sur Internet.

ID - Vous avez été très attentif dans les premiers mois, quel a été le résultat ?
AM dit qu'une certaine distance est nécessaire. Les gens étaient compatissants au Royaume-Uni. Les rumeurs ont généré des erreurs dans les médias. Les commentaires sur Internet ont révélé les dommages causés par le statut d'arguido. Le livre est apparu comme la version officielle des rumeurs. Il a provoqué une explosion de commentaires sur Internet. Les gens ont pensé qu'il y avait eu une décision judiciaire et cela a eu un effet négatif sur la recherche de Madeleine.

ID - Avez-vous lu le livre dans une traduction sur internet ?
AM ne répond pas à cette question (note : plus tard, il dira qu'il a lu le livre sans préciser où) mais dit avoir entendu parler du documentaire et avoir lu une transcription du documentaire. Il ajoute qu'il n'est pas un expert en matière de procès.

ID - Dans quels autres pays du monde le livre a-t-il eu un impact ?
AM observe que l'impact a été pire en raison de la profession de l'auteur.

ID - Connaissez-vous les livres de Paulo Cristóvão, Manuel Catarino et Hernâni Carvalho (note: tous ont écrit un livre sur l'affaire) ?
AM ne les connaît pas. 


2) Questions des avocats de la défense.

 L'avocat de TVI est un substitut. Il n'a pas de questions à poser

 a) Valentim de Carvalho (production/distribution de DVD)

VC - Êtes-vous au courant de la procédure ?
AM répond que oui, mais pas officiellement.

VC - Les informations diffusées dans les médias sont-elles différentes de celles du livre d'Amaral ?
AM répond que oui, mais elles sont plus vagues, elles n'ont pas été dites de la même façon.

VC - Le livre a-t-il confirmé les rumeurs ?
AM dit que oui, surtout les rumeurs sur internet. Les gens ont compris que ces rumeurs venaient de la PJ. Le fait que le livre les ait répétées a renforcé cet impact. Il ajoute que c'est le seul livre qui fait ces allégations.


c) Guerra & Paz

GP - Savez-vous que d'autres auteurs se sont exprimés dans les médias ?
AM dit qu'il sait vaguement que d'autres livres existent. Il sait que l'affaire a été importante au Portugal et au-delà.

GP - Pouvez-vous donner des détails sur l'effet du livre en juillet 2008 ?
AM répond qu'il ne peut pas.

GP - Quand avez-vous su que le livre était sur Internet ?
AM ne le sait pas. Il dit qu'il a lu le livre quelque temps après.

GP - Connaissez-vous d'autres livres de Gonçalo Amaral sur cette affaire ?
AM dit que non.

GP - Quelles ont été les répercussions dans les médias du statut d'arguido ?
AM dit que cela a été très préjudiciable au début, mais comme il n'y avait pas beaucoup d'informations, les médias ont trouvé qu'il était de plus en plus difficile d'approfondir la question.

GP - Entre septembre 2007 et juillet 2008, y a-t-il eu un impact sur les médias ?
AM répond par l'affirmative.


d) Santos Oliveira

SO : J'aimerais donc savoir, afin de comparer, quel a été l'impact de la disparition, du statut d'arguido et du livre.
AM dit qu'il n'en a aucune idée et qu'il n'a pas de chiffres.

La juge commente qu'elle ne s'attendait pas à ce que M. McBride surgisse avec des chiffres dans sa poche.

SO - Donc quand vous dites que le livre a eu un impact croissant, c'est juste votre opinion ?
AM répond par l'affirmative.

SO - Par conséquent, l'impact sur la recherche est également une opinion ?
AM dit que c'est son jugement. Il pense que c'est du bon sens.

SO - Savez-vous pourquoi ils ont attendu si longtemps avant de poursuivre GA ?
La juge annule la question : rien à voir avec le sujet.

SO - Savez-vous à qui appartient le site du livre d'Amaral sur Internet ?
La juge critique à nouveau et annule.


La juge (Maria Emília de Melo e Castro) demande maintenant
MC - Quelle a été la réaction à l'arrêt de la procédure ?
AM répond que l'impact a été très rapidement éclipsé par le livre.

MC - Qu'est-ce que les gens ont pensé de la mise en veilleuse ?
AM dit qu'ils ont respecté le rapport du procureur général qui disait qu'il n'y avait aucune preuve de quoi que ce soit.

MC - Mais les conclusions du rapport du procureur général sont doubles. Il a établi qu'il n'y avait aucune preuve déterminant la nature du crime, tout en indiquant qu'il n'y avait rien de plus à faire pour retrouver Madeleine.
AM conclut en disant que la publication du livre a suscité de nombreux commentaires.