Citation

"Grâce à la liberté dans les communications, des groupes d’hommes de même nature pourront se réunir et fonder des communautés. Les nations seront dépassées" - Friedrich Nietzsche (Fragments posthumes XIII-883)

19 - MAI 02 - Real Crime Profile (2)



05/02/2019

Episode 183 - Victimology and Timeline: The Disappearance Of Madeleine McCann

Laura Richards and Jim Clemente analyze, assess and discuss with Lisa Zambetti the hypotheses and all possibilities via the victimology and timeline of events on the evening of May 3 2007.



La ligne de temps etc.
Jim Clemente expose sa méthode : réunir les faits connus et en tirer des hypothèses à tester avec les expériences des investigateurs. Le plus important au départ est de reconstituer la ligne de temps afin d'avoir une idée du moment où l'enlèvement a pu avoir lieu et d'évaluer la distance que le ravisseur pourrait avoir parcourue. Le problème dans cette affaire est que, lorsque les parents ont signalé la disparition (semble ignorer que ce n'est pas eux) à la police, ils n'ont pas été séparés ainsi que leurs compagnons de voyage et interrogés individuellement et à fond. Et en fait l'info la plus intéressante a été donnée par une membre du groupe, mais pas immédiatement parce qu'elle ne comprenait pas la signification que cette info avait, elle avait vu un homme portant comme un enfant en pyjama qui s'éloignait du 5A (ce n'est pas vrai, l'homme marchait sur le trottoir de ADS, rien n'indiquait qu'il venait de l'immeuble). Il précise qu'elle n'en a pas parlé aux parents avant le lancement de l'alerte. Clemente dit que cela s'est passé une heure avant la ronde de Kate, mais ce n'est pas vrai.

Laura revient sur la fin de l'après midi du 3 mai : Kate est seule avec les enfants et les prépare pour la nuit tandis que Gerald joue au tennis. Elle insiste sur le fait qu'ils ont bu du vin et qu'ils arrivent au restaurant, selon CM, sans montre ni TC. Mais Gerald déclare consulter sa montre (arguido statement). Diane (rog) parle de sa montre. Elle rappelle que le groupe a cru bon d'établir immédiatement une ligne de temps, qu'ils ont dû réviser. Elle remarque que dans les pays du sud les gens emmènent leurs enfants avec eux au restaurant car ils sont très "family oriented". Elle note qu'il était impossible, du Tapas, de voir leur appartement et quelqu'un entrer. 
- De toute façon, intervient Jim, il était impossible de voir les enfants. Du restaurant on ne peut pas voir à travers les murs ou au-dessus des murs. S'il y avait eu un incendie on aurait pu voir la fumée.
- Liza argumente que le complexe était très petit et oppose distance physique et distance psychologique. Elle trouve normal que, si rien d'anormal ne se passe, on se détende et on ait de plus en plus confiance.
- Laura observe que c'est ce que Gerald pensait (comme dîner dans son jardin), mais que si on observe le terrain, les choses sont différentes : il y a des haies, il y a une rue, il y a une allée sombre, il y a deux murs dont un haut et il y a une végétation luxuriante. Et elle songe qu'un petit enfant peut se réveiller et s'effrayer. La sécurité est une illusion, il y a des prédateurs partout et on ne connaît jamais complètement ses connaissances.

Jim, bien qu'il prenne en compte la possibilité que d'insoupçonnables familiers de la famille agressent sexuellement des enfants, pense que c'est exclu dans l'affaire MC car on ne voit pas comment un membre du groupe aurait pu le faire et se débarrasser du corps.
- Laura remarque que les MC étaient très confiants, elle évoque le cas de Kate laissant Matt faire une ronde chez les petits MC. Chacun fait sa ronde, écoute, regarde différemment. Elle rappelle le changement de récit de Gerald : fait-il sa ronde en passant par la porte principale avec sa clef ou par la porte du patio, ouverte? Et puis il y a la question de la porte trop ouverte. Il voit les enfants dormir, mais les regarde-t-il un par un ? Puis il bavarde avec un partenaire de tennis, puis il revient au Tapas. Puis il est 21:30 et Kate va aller faire sa ronde, mais Matt se lève et y va à sa place, il dit que tout était tranquille, aucun soupçon ne l'effleure et il revient au Tapas. Laura trouve intéressante la manière dont Kate décrit sa ronde vers 10h. Cela dépend du fait qu'on lit ce qu'elle dit ou qu'on l'écoute dire.
- Jim la coupe (ou coupure podcast ?) pour revenir à la ligne de temps et à Jane Tanner qui dit avoir vu un homme porter ce qui semblait être un enfant. Jim confond les temps de la ronde de JT et de KMC et du coup voit là une inconsistance. Liza rétablit, GMC bavardait dans la rue quand JT est allée voir ses enfants. 

- Laura remarque que Jim a raison de questionner la ligne de temps car le serveur donne une version différente, il dit qu'un homme (qu'il pense être Gerald) est parti pendant une demi-heure. Liza se demande comment ce serveur se souvient de la durée de l'absence. Laura dit que le Tapas bar était petit et que le groupe occupait la moitié de l'espace et que si on apporte un plat à quelqu'un qui n'est pas là on le remarque. Elle observe qu'il n'y a pas de témoignage consistant sur ce qui s'est passé.
- Jim dit que la PJ pense que les TP ne faisaient pas autant de rondes qu'ils le disaient, car la table n'était jamais vide. Jim en déduit qu'une seule personne faisait la ronde de tous les enfants. Ou l'un partait toutes les demi-heures et allait voir ses propres enfants... Il n'y avait pas de fumée, les enfants ne hurlaient pas... Pourquoi parle-t-il de la barrière de la langue ? Les gens peuvent utiliser les mêmes mots mais en signifiant des choses différentes. C'est pourquoi il faut des entretiens détaillés avec les protagonistes pris un à un afin de se donner toutes les chances d'établir une ligne de temps.

- Laura dit que la GNR est une police locale de patrouille arrivée vers 10:40 et que la PJ, "équivalent du FBI" (présentée ainsi dans le docu Netflix). Clemente ironise, dit que c'est la police nationale mais sans formation sur l'enlèvement d'enfant et la manière d'aborder ce type de crime. Laura précise qu'ils n'ont pas de brigade spécialisée et cite Gonçalo Amaral racontant qu'il était en train de dîner quand il a reçu un coup de téléphone et qu'il a envoyé un inspecteur. Elle répète, manifestement choquée : il reçoit un appel disant qu'une petite fille a disparu et il envoie un inspecteur. Laura se trompe quand elle dit qu'il a continué à dîner après avoir été informé. Il était en train de rentrer chez lui, à Faro, quand il a reçu l'appel. Il n'a pas envoyé d'inspecteur, il a reçu un coup de téléphone du policier de garde l'informant de ce qui se passait, mais qui semble avoir déjà pris des mesures à la suite de l'appel du commandant de gendarmerie de Lagos. Amaral se plaint dans son livre que l'inspecteur et l'officier PTS dépêchés à PDL n'ont pas fait du bon travail, ce qui semble indiquer qu'il n'a pas donné d'indications... Laura décrète qu'entre l'alerte vers 10h et l'arrivée de la PJ après minuit il s'est écoulé 2 heures sans recherches coordonnées. Les volontaires n'étaient pas encadrés. Elle semble ignorer à quelle heure la gendarmerie a été appelée. Confusion et dépositions prises plus tard, témoins non séparés. Pas de réponse satisfaisante des forces de police au cours de ces heures cruciales. Jim confirme que si on ne tire pas profit de ces heures, le risque de ne pas résoudre l'affaire est grand. Il explique qu'il est très facile de se débarrasser du corps d'un petit enfant et donc si on manque l'opportunité de trouver ce corps, on peut ne jamais le trouver.

- Laura, toujours sur la lancée de critiquer la PJ, raconte que, lorsqu'elle donnait des cours à des Portugais ou à des Français, il était très difficile d'obtenir que les étudiants soient là le matin et fassent la journée continue, sans déjeuner. Une expérience très différente de celle qu'elle a eue à SY. Petit sermon de confirmation de Jim qui dit que dans ce type de situation plus personne ne mange, ne dort, etc. ou plutôt des relèves se constituent pour qu'il y ait toujours quelqu'un présent et éveillé, prêt à agir. Il faudrait prendre en compte qu'il n'y a pratiquement jamais d'enlèvement au Portugal !
- Grande différence donc entre la PJ d'une part et le FBI et SY, de l'autre. Laura remarque qu'un petit enfant qui disparaît peut être tombé dans l'eau et c'est donc toujours un cas d'urgence et il ne faut pas attendre le lendemain matin pour organiser des recherches. Donc gros blâme ! Il y avait des gens de bonne volonté pour chercher, mais personne pour les superviser, les orienter, les encadrer. Pourtant protocole.. Elle pense que la GNR s'est d'abord dit que MMC était sortie et devait être en train de dormir dans un buisson. Elle précise qu'elle dit tout ça pour que l'on comprenne les MC, dans un pays étranger, ne connaissant pas le système de justice du pays, cherchant à découvrir où était leur fille, et voyant le manque de sentiment d'urgence. Jim comprend pourquoi ils étaient exaspérés. Ils semblent ignorer que les MC eux-mêmes ont perdu pratiquement une heure car ils n'ont pas appelé la police. Jim opine, disant que la police doit prendre des initiatives au lieu d'attendre qu'on la pousse à agir. La réaction de la police, pour lui, a été très négative.

- Laura revient à la ronde de Kate vers 10h où Kate voit la porte trop ouverte et cite les mots de KMC : c'est le récit où elle fait claquer ses doigts pour mimer le bruit de la porte qui claque... Elle a rouvert la porte et elle n'arrivait pas à voir le lit de MMC, elle regardait et regardait, mais ne pouvait voir MMC et alors la panique a commencé à l'envahir et whoosh les rideaux se sont envolés et elle a vu le volet ouvert et a su immédiatement que MMC avait été enlevée. Elle a alors quitté la chambre et est revenue au Tapas... D'où vient ce récit, Oprah ?
- Jim l'interrompt pour examiner deux points. Kate dit que lorsqu'elle a ouvert la porte-fenêtre, elle a entendu le bang de la porte de la chambre des enfants qui claquait. Cela pouvait se produire s'il y avait une fenêtre ouverte dans la chambre des enfants et quand Kate a ouvert la porte-fenêtre, un courant d'air s'est produit qui a fermé la porte, donc cela fait sens, comme le whooshing des rideaux !!!! Il voit cela comme une confirmation de la véracité du récit, quand on invente une histoire, on n'ajoute pas ce genre de détail. Or il se trompe lourdement, ce n'est pas ce qui s'est passé.
- Laura intervient quand même pour dire que ce récit n'est pas dans les dépositions, mais dans une interview postérieure. Jim alors admet que le récit a pu être construit et enchaîne sur ce qui l'ennuie chez Kate, c'est pourquoi elle n'a pas vérifié l'état des bébés et pourquoi elle ne les a pas emmenés avec elle. Pour Laura aussi c'est une sonnette d'alarme. Si vous voyez une fenêtre ouverte que vous n'avez pas ouverte et cherchez votre fille... et d'ailleurs quelqu'un pouvait se trouver encore dans l'appartement, donc vous vous assurez que les deux autres enfants sont bien et vous les emmenez avec vous et lancer l'alerte.
- Jim remarque qu'en outre ces bébés n'ont même plus leur sœur de 4 ans pour assurer leur sécurité. Il se demande pourquoi Kate n'est pas allée voir dans la salle de bain.
- Laura dit que Kate est allée voir dans la chambre des parents. Quid si MMC s'était cachée pour faire une farce ? Jim dit qu'il fallait appeler son nom et chercher partout, dans les placards, etc.

- Ce qui est une énigme pour Jim, c'est que Kate ait su immédiatement que MMC avait été prise sans penser à d'autres options. Même si cela réveillait les jumeaux, la priorité était d'appeler MMC.
- Liza pense que s'il n'y avait eu qu'un bébé, alors, oui, elle aurait pu l'emmener tout en courant et en hurlant pour appeler son mari. Jim dit qu'elle n'a pas couru en hurlant. Elle a quitté l'appart et est allée au Tapas, elle n'a pas appelé de loin, elle est arrivée jusqu'à la pergola du Tapas, 100 yards qu'elle a parcouru ensuite dans l'autre sens pendant que les bébés étaient tous seuls à l'intérieur de l'appartement. Liza pense qu'il était difficile de choisir entre rester et aller chercher de l'aide, elle ne juge pas. Mais ils ne savent pas que du balcon elle aurait pu crier et aurait été entendue. Laura dit qu'il semble que Kate n'ait pas lancé l'alerte, qu'elle ait appelé Gerald qui ensuite serait revenu et aurait lancé l'alerte. Elle dit que le garçon a dit qu'un homme était revenu et qu'après son retour tout le monde était parti. Mais elle se trompe, c'est le retour de Russell et si elle se trompe c'est qu'elle croit que l'alerte a été lancée vers 10h. Quoi qu'il en soit elle répète que la ligne de temps est le challenge. La PJ n'a jamais vraiment étudié ce qui était arrivé, qui avait dit et fait quoi. Elle dit qu'une 'reconstruction' a été demandée qui a été refusée. No comment là-dessus. Elle dit que SY aurait mis au travail des analystes, interrogé des témoins, etc. recoupé les renseignements, etc. Mais la PJ n'a pas fait ça et Grange, 6 ans plus tard, elle ne dit pas 4, pensant peut-être à la phase d'investigation n'avait guère de chance d'arriver à percer le mystère. Toutes les informations entrantes quand on n'a pas de solide ligne de temps sont un gros problème.

- Clemente pense que si MMC était sortie, s'était perdue et s'était fait mal, on l'aurait retrouvée depuis longtemps. Ou bien quelqu'un la séquestre ou bien elle est morte et quelqu'un a caché son corps. Laura remarque que CC, sa peluche favorite (mais l'était-elle vraiment ?), qu'elle emmenait partout, était sur le lit. Ne l'aurait-elle pas emmené ? Jim pense que peut-être Kate a vu que CC était là et MMC non et donc a su que quelque chose d'anormal s'était produit.
- Jim observe que les gens qui allèguent de faux enlèvements d'enfants ne vont pas à l'étranger pour tuer et se débarrasser de leur enfant. A fortiori s'ils sont accompagnés par des témoins. Donc il exclut la préméditation. Laura indique que généralement il y a des signes avant-coureurs d'abus de l'enfant. MMC était désespérément désirée. Jim se demande s'il y a une possibilité que MMC ait été tuée accidentellement et que les parents aient donné le change, il évoque la théorie comme quoi les parents pourraient avoir sédaté leurs enfants et MMC en serait morte. Il y aurait donc eu une mort accidentelle non intentionnelle qui aurait été cachée. Il pense qu'il faut laisser cette piste ouverte. Il faut peser cette hypothèse par rapport aux faits connus et par rapport à l'hypothèse que quelqu'un ait visé cette famille ou soit passé par hasard et ait profité de la situation.

- Laura voudrait revenir à la fenêtre et au volet. Y a-t-il un élément probant matériel d'une intrusion par la fenêtre ? Jim tient alors un discours absurde où il est clair qu'il ne comprend pas le fonctionnement du volet roulant. Il se demande si on peut l'ouvrir de l'intérieur et de l'extérieur, s'il peut être fermé à clef, etc. Il dit que tout ça aurait été testé par une police compétente et que rien de cela n'a été fait. Il reconnaît que des empreintes digitales de Kate ont été trouvées du côté intérieur de la fenêtre. Mais comme les MC étaient là depuis plusieurs jours on ne peut pas savoir de quand datent les empreintes. Mais ils n'ont pas trouvé d'empreintes sur la face extérieure de la fenêtre. La police a-t-elle examiné l'état de la fenêtre.. On n'a pas de détails, donc grand point d'interrogation. Laura dit que les journaux ont rapporté que le volet avait été fracturé et apparemment c'est ce que les MC avaient raconté à leurs proches. Mais, remarque-t-elle, ce que l'on voit sur l'image, c'est que le volet n'a pas l'air d'avoir été endommagé. Elle raconte que Peter MacLeod est allé à PDL et a soulevé le volet (elle ne sait pas si c'est le même) et a démontré qu'on peut le soulever un peu, mais qu'il ne reste pas dans cette position. Comment entrer de profil (en supposant fenêtre ouverte) tout en soutenant le volet avec les épaules et saisir un enfant, tout ça sans faire de bruit ni cris et sans être vu. L'enfant est-elle alors morte ou vive et si elle est morte elle est lourde et si elle est vivante elle lutte et crie. Ou alors il passe par une porte et emmène l'enfant sans être vu par personne.

- Du coup Laura aborde la question des signalements. Il y a celui d'un homme portant un enfant, un homme sans visage et avec cheveux sombres. Liza interrompt et dit qu'elle n'a jamais entendu le mot e-fit (electronic facial identity), c'est un mot de SY. Liza et Laura se moquent du dessin sans visage de la PJ qui est ridicule et ne sert à rien comme si c'était la faute de la PJ. Laura rapporte que Redwood a eu l'idée de chercher cet homme parmi les pères qui avaient mis leur enfant à la crèche de nuit et a trouvé un père habillé comme Tannerman et pyjama très semblable de l'enfant. Elle semble ignorer que les questionnaires n'ont pas été envoyés à la PJ. Laura dit quand même que JT avait identifié Tannerman comme Robert M. Elle déduit de tout cela que les témoignages ne sont pas fiables. Mais les Portugais n'ont pas investigué ces gens qui circulaient et il a fallu OG pour découvrir beaucoup plus. Et il était essentiel de savoir ce qui se passait localement, dans cet environnement, s'il était possible de surveiller cet appart. Jim évoque ces hommes semblant intéressés par l'appart, les charity guys, la femme qui a fait entrer quelqu'un qui s'est mis à regarder son enfant avec insistance, qu'elle a chassé et qui est revenu subrepticement le lendemain, pour Jim un suspect idéal à investiguer. Pas un mot sur le fait que la PJ a enquêté sur tous ces gens-là, il est clair qu'ils n'ont pas lu les PJFiles. Et il dit que ce genre d'incident se produisait en raison du manque de réaction de la police. Ils auraient dû fermer le quartier entier et fait du porte à porte.

Laura rappelle perfidement que GA finissait son dîner... et elle rappelle que les signalements existent grâce à OG parce qu'ils ont appelé à témoignages par voie de presse, alors que la PJ n'avait pas le droit de parler aux médias car ce n'était pas légal, alors que le FBI et SY se servent des médias. Donc si c'était un enlèvement d'opportunité ou un enlèvement prémédité beaucoup de temps a été perdu par les enquêteurs de la PJ, probablement irrémédiablement. Et Clemente d'insister que tout ce qui aurait pu confirmer ou réfuter une des possibilités (enlèvement opport., prémédité ou accident déguisé en enlèvement). Ils s'occupent beaucoup plus de ce qui n'a pas été fait, qui aurait dû être fait et qui aurait pu être fait que de ce qui a été fait.