Citation

"Grâce à la liberté dans les communications, des groupes d’hommes de même nature pourront se réunir et fonder des communautés. Les nations seront dépassées" - Friedrich Nietzsche (Fragments posthumes XIII-883)

4.10.25

2025 OCT... La volonté désespérée de nier l'évidence...

chap.91
chap.90


 ... favorise la chasse au bouc émissaire.


Comment les MSM vont-ils survivre, en fait de mccannisme, sans bouc émissaire ? Les vieilles pistes reviennent à la surface, comme si de rien n'était, autrement dit comme si elles étaient nouvelles. 

HCW est naïvement convaincu du bien-fondé de sa poursuite acharnée de CB, il n'est pas assez méfiant pour censurer ses dires. Ce procureur se prend pour un justicier, il lui faut donc une victime coupable. S'il ajoute foi aux accusations qu'il profère, c'est sans doute aussi grâce à l'écho médiatique qu'il obtient. De là l'opinion publique surexcitée  se trouve le crâne bourré de rumeurs absurdes.




RECAP :
Hypothèse de la PJ : mort accidentelle, dissimulation et recel du corps

Éléments clés :
. Madeleine est probablement décédée dans l'appartement 5A dans la nuit du 2 au 3 mai. 
Les MC ont déclaré que leurs enfants dormaient lorsqu'ils sont partis dîner le 3 mai. Or les gendarmes ont remarqué que le lit de Madeleine semblait ne pas avoir été occupé. Un tel détail ne signifie pas la culpabilité, mais exige une explication.
. Personne n'a positivement déclaré l'avoir vue le 3 mai. Mais une famille irlandaise a croisé un homme portant une enfant semblable à M, quelques minutes après le constat, par les MC, de la disparition.
. Les alertes des chiens experts auprès du placard de la chambre des parents et derrière le canapé du salon (mais pas dans la chambre des enfants) suggèrent que son corps a été présent suffisamment longtemps pour que des COV se forment et s'incrustent.
 . La ligne de temps proposée par les MC et leurs compagnons de voyage repose uniquement sur leurs déclarations, aucun témoin indépendant ne la confirmant.
. le rejet des alertes des chiens et les déclarations changeantes indiquent une volonté d'esquive, et non de transparence.

Que s'est-il passé ?
. Madeleine a peut-être, sédatée, été victime d'une chute accidentelle.
. À la consternation s'est ajoutée la crainte des conséquences juridiques (négligence, l'enfant était seule) et de l'atteinte à la réputation.
Ce scénario s'explique par la peur et la volonté de préserver le reste de la famille. Il correspond beaucoup mieux aux faits que l'hypothèse d'enlèvement par un inconnu, immédiatement imposée par les MC, qui manque de preuves physiques.

Quid de Christian B ?
Aucune trace d'ADN, d'empreintes digitales ou de preuve matérielle ne le place dans l'appartement 5A.
Aucun témoin oculaire ne l'a vu avec Madeleine.
Il n'a jamais été inculpé en relation avec sa disparition.
Si Madeleine est morte dans l'appartement, comme le suggèrent l'odeur du cadavre et les traces de sang, alors l'implication d'un prédateur devient logistiquement invraisemblable. Il aurait dû entrer sans être détecté, sortir avec une enfant morte depuis au moins deux heures pour libérer des VOC et ne laisser aucune trace.
En outre, une telle hypothèse n'explique pas les incohérences dans le récit des MC, les alertes des chiens spécialisés dans la recherche de cadavres et le signalement de la famille S.

Questions

-- Pourquoi la théorie de l'enlèvement est-elle la seule version officielle depuis 20 ans et pourquoi les autorités britanniques n'ont-elles pas suivi les conclusions de la PJ qui a éliminé aucun narratif, l'enlèvement étant le moins plausible car sans élément probant. 
-- Pourquoi la police britannique ferme-t-elle les yeux sur l'hypothèse allemande ?

 

06   Le Mirror  rapporte les minutes de l'assignation en justice par la famille MC pour harcèlement de Julia W et Karen S pendant plusieurs mois et de toutes sortes de manières. La première, qui est polonaise, prétend être M et n'a semble-t-il jamais été découragée par le refus des MC de communiquer avec elle.  "Si vous croyez que Maddie est en vie, écrivez-moi ou appelez-moi", a-t-elle supplié. Des "preuves scientifiques irréfutables" présentées aux 12 jurés ont démontré que Julia W n'est pas M, ce qui a fait pleurer bruyamment l'intéressée.  Les propos de la malheureuse sont si délirants et pathétiques que l'on se demande ce qu'elle fait devant un tribunal. L'audience doit se poursuivre demain, les jumeaux MC seront interrogés, probablement afin d'évaluer les dommages.

 

08    Le Daily Mail fait savoir que  Kate McCann, cachée par un rideau bleu, a témoigné.  JW s'est écrié "Pourquoi me faites-vous ça ?". Le procureur a demandé à KMC quel avait été l'impact de la lettre suivante (datant de décembre 2024)  :

Chère maman, Je suis vraiment désolée de t'avoir causé tant de peine, mais quand je t'ai vue hier, mes émotions étaient trop fortes. Je me suis sentie très proche de toi. Je n'aime pas te voir bouleversée. Tout ce que je veux, c'est découvrir la vérité. J'ai des souvenirs et j'ai rassemblé beaucoup de preuves qui appuient ma thèse. Je pense qu'au fond de ton cœur, tu crois et tu sais qui je suis, et que je suis ta fille. Je ne comprends pas pourquoi tu ne veux pas faire un test ADN avec moi. Je pense que tu as peur, mais quelle que soit la raison de ta peur, souviens-toi simplement que tu es plus forte que cela. Hier, j'ai entendu beaucoup d'attention et d'amour dans ta voix. Je crois et j'espère que tu trouveras un moyen de me contacter. Je t'aime très fort, Madeleine X

KMC a déclaré que tout ce qu'elle voulait, c'était que sa fille bien-aimée Madeleine revienne et l'appelle à nouveau "maman". Au cours de l'audience, elle a expliqué que la tentative de JW de contacter sa fille Amelie avait été "la goutte d'eau qui avait fait déborder le vase", elle avait contacté Operation Grange pour protéger ses enfants. Interrogée, KMC a déclaré n'avoir jamais répondu aux sollicitations de JW.

À propos de la demande répétée de JW d'un test ADN, le procureur a voulu savoir si c'était "quelque chose que vous étiez disposée ou désireuse de faire", ce à quoi KMC a répondu "pour être honnête, le comportement persistant de Julia a fini par m'agacer. J'avais presque envie d'un test ADN pour en finir... d'après les photos... je savais que ce n'était pas elle."

Il semble si raisonnable, évident et salubre, de mettre fin au délire de JW qu'on s'étonne que les MC, qui ont leur part de responsabilité compte tenu des nombreuses campagnes massives qui expliquent en partie ce délire-là, ne se soient pas prêtés obligeamment au test ADN. Au lieu de cela, une cour de justice et l'argent du contribuable dépensé à tort et à travers.
Gerald MC aussi a témoigné, caché derrière la tenture bleue (on se dirait au théâtre). À la question de savoir pourquoi ils ne voulaient pas de test ADN, GMC a énuméré trois raisons : 1) ils ne croyaient pas qu'elle fût Madeleine, 2) le Met a enquêté en Pologne et a découvert le nom de la harceleuse et 3) ce n'est pas leur responsabilité de faire un test ADN, c'est l'affaire des enquêteurs.
GMC a profité de l'occasion pour asséner une fois de plus qu'il n'y avait "pas de preuve que M soit morte" et pour déclarer que les prétentions de JW "nuisaient à la recherche de M". Il dit "avoir craint aussi la violence physique".
Quant aux jumeaux, ils ont accusé JW de leur envoyer des photos d'elles photoshoppées pour la faire ressembler à leur soeur.

Il faut remarquer que les MC, pendant plus de dix-huit ans, mais bien sûr de moins en moins, ont été confrontés à des centaines de signalements venus de tous les côtés du monde, la conséquence immédiate de leurs innombrables campagnes. Pas une seule fois ils n'ont demandé à confirmer qu'il ne s'agissait pas de M. Un journaliste leur ayant demandé si, une fois, ils avaient douté, ils se sont regardés, ont répondu "non" et... ont ri. 


13 – Le journaliste du Mirror ose écrire que "l'homme que les enquêteurs britanniques et allemands considèrent comme leur principal suspect erre en Allemagne, l'air amer, paranoïaque et rongé par l'apitoiement sur soi-même". Le fait qu'il nie être impliqué dans l'affaire MC, qu'il a le culot quand on lui demande s'il a enlevé M de répondre "non, bien sûr que non", est un délit sinon un crime supplémentaire ! Comme il refuse d'entrer dans les détails, "affirmant plutôt qu'il est la cible d'une campagne et dénonçant pendant des heures les complots et les injustices", le journaliste qui l'a interviewé raconte que CB "se présente comme un homme persécuté par l'État, suivi par la police, rejeté par les villes et traqué par les médias, oscillant entre plaisanteries et autodérision à un moment, et rage et paranoïa l'instant d'après". Il accuse HCW et le BKA d'avoir inventé un « méchant fantôme ». Au cours de l'interview, il s'est plaint que son bracelet électronique « n'arrêtait pas de biper sans raison » et que des agents le suivaient partout, lorsqu'il s'enregistre dans des hôtels et même lorsqu'il dort dehors après avoir été refoulé des refuges pour sans-abri. Il affirme également que la presse le suit constamment et que des forums en ligne partagent sa localisation. Ses avocats Friedrich Fülscher et Philipp Marquort ont accusé la police de harcèlement, affirmant que ces restrictions violaient ses droits humains. Ils ont même suggéré qu'on l'autorise à quitter temporairement l'Allemagne pour échapper à l'hostilité du public. Il mène désormais une existence itinérante, errant entre les auberges et les hôtels bon marché, souvent déplacé par les autorités pour sa propre sécurité face à la colère croissante du public, sous surveillance mais techniquement libre, survivant grâce aux allocations de l'État - environ 1 000 euros (867 livres sterling) par mois s'il est sans domicile fixe, réduit à 550 euros (477 livres sterling) s'il est logé.

Affiche de M le Maudit - sous titré "Une ville cherche un meurtrier" 

Dans ce premier film parlant (1931), qui est son préféré (cf. Le Mépris de JL Godard), Fritz Lang braque sa caméra sur la psychose qui s'est emparé de la ville à propos de M (pour Mörder), le serial killer (malgré lui) d'enfants, interprété par Peter Lorre. Le syndicat du crime, sous pression en raison des rafles qui perturbent les activités des truands, décrète que le monstre n'a pas le droit de vivre et charge les mendiants de surveiller les rues. Les gangsters mettent la main sur M et l'emmènent dans une ancienne distillerie pour le juger : "quelqu'un comme toi n'a aucun droit, nous sommes tous des spécialistes de la loi, ici, nous voulons juste te rendre inoffensif". Pour sa défense, l'homme invoque sa maladie mentale (sa «malédiction») en expliquant qu'il ne peut s'empêcher de tuer, qu'il voudrait s'échapper de lui-même mais ne peut pas, contrairement aux criminels qui disposent, eux, de leur libre arbitre. Son avocat argumente que "personne ne peut être puni pour une chose qu'il ne peut s'empêcher de faire". La police débarque avant le lynchage et arrête tout le monde. La mère d'une petite victime invite à faire davantage attention : "nous devrions tous surveiller nos enfants".

 

14 – Selon le Sun, L'inspecteur Mark Cranwell, qui est à la tête de Operation Grange, a déclaré aujourd'hui devant le tribunal que l'échantillon de ADN prélevé lorsque JW avait été arrêtée a été comparé à celui de M, prouvant de manière concluante que JW n'était pas M. 
Les policiers britanniques semblent avoir clairement indiqué que tout test serait une solution de dernier recours lorsqu'ils seraient confrontés à une personne qu'ils « croyaient sincèrement » être M. Pourquoi ? Mark C, qui est à la tête de Operation Grange depuis 2018, a déclaré au tribunal que son équipe avait rencontré 12 femmes affirmant être M, et qu'il avait pu les écarter toutes grâce à une identification visuelle. Extraordinaire (sauf si peau et yeux noirs) !

Pour une fois le tabloïd évoque la disparition de M lors d'un "suspected kidnap".

15 –   Selon le Mirror, toute la famille Payne a été contactée par JW les suppliant d'intercéder auprès des MC car elle "était M".  Cela était "dérangeant". Fiona Payne s'est déclarée "en colère que JW ait cherché à manipuler sa fille". Dans un message JW lui a dit  "avoir compris qu'elle était l'une des rares personnes à croire encore que Madeleine est en vie".

Les Britanniques croient-ils en la vertu dissuasive d'un tribunal, s'agissant d'une jeune femme qui s'est mis dans la tête une idée fixe à laquelle elle ne semble guère disposée à renoncer ? À moins de l'enfermer dans un asile...




17 – Selon NDR, Des tracts circulent actuellement Kiel, invitant les habitants  à mettre en garde leurs enfants et à participer à une manifestation samedi à partir de 14 heures sur la place de la gare. Selon la police, cette initiative émane d'un particulier. Parallèlement, la ville et la police ont, par lettre, informé toutes les écoles de Kiel de la situation sécuritaire. La porte-parole de la police, Stephanie Lage, affirme que tout est mis en œuvre pour assurer la sécurité des citoyens. La police mise pour cela sur un concept de sécurité (pour les délinquants sexuels) qui a fait ses preuves depuis 2008. « L'idée préventive est au premier plan. Notre objectif est de réduire le risque de récidive de ces personnes ». La police surveille Christian B. en permanence.


23 – Dans quel monde vivons-nous ? Selon le Spiegel, Victime d'hostilité violent depuis sa sortie de prison, Christian B. ne trouve nulle part où loger. Chassé de partout comme un pestiféré, il est devenu un sans-abri et vit sous une tente de fortune, suivi à la trace par deux policiers.